27 décembre 2009
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Le poème, son exigence le garde dans l’écart : ce qui tient au cœur de la langue est corps subtil. Tu entrevois la farouche merveille, écrire, comme aimer, est sans rémission. Il n’y a ni trop tôt ni trop tard, laisse aller, voue-toi au muet des mots et de la chair, à l’exil de l’émotion, ce dont tu ne peux pas parler enlace parole et silence.
Ta vertu est de rester ignorante. L’inconnu des mots se danse dans les mots. Ainsi du visage."
Sylvie Fabre G., Corps subtil
Pourquoi je publie ce poème ? parce Sylvie Fabre fut professeur de Français à La Nat' (Lycée F. Buisson, Voiron) et que j'ai eu la chance de l'avoir. J'ai vraiment aimé son recueil et j'avais envi de le partager, un peu...